lundi 21 mars 2016

INTERVIEW À UNE VICTIME DE LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE


1. Quand est que tu t’es rendue compte que tu souffrais violence psychologique?

C’est mon psychologue qui me la dit, automatiquement après lui avoir raconté ce qui se passait dans ma vie.







2. Une fois tu as accepté cela, comment tu as réagi?

Je lui ai raconté cela à mon petit ami, et je lui ai dit que je ne le tolérerais pas plus.

3. Est-ce que tu avais le support des gens de confiance?

Je ne le racontais pas à beaucoup de gens, et, en plus, les gens auxquelles je le leur ai raconté ne l’ont pas pris sérieusement, donc, on pourrait dire que non.

4. La violence psychologique, jusqu’au quel niveau a-t elle arrivé?

Elle est arrivée à un point critique, mais je ne crois pas qu’au niveau de l’agression physique.

5. Est-ce que tu as souffert des agressions verbales?

Des insultes de tous les types, des cris,…

6. Est-ce que tu as souffert des agressions physiques?

No, au moins pas sérieusement.

7. Est-ce que tu as senti peur ou de la honte lorsque tu racontais à quelqu’un ta situation?

Je n’ai jamais raconté ma situation de façon sérieuse, car personne me prenait pas sérieusement, ils croyaient que j’exagérais.

8. Aujourd’hui, tu pourrais dire que tu as fini définitivement avec la violence psychologique?

Oui, je crois cela.

9. Comment tu as surmonté la situation?

Heureusement j’ai décidé de faire front à la violence, avec l’aide de mon psychologue.
10. Est-ce que tu crois que, à cause de cette violence psychologique, tu as une quelque séquelle émotionnelle?

Oui, je crois que j’ai quelques séquelles. Mais peut-être je finirais par l’oublier.

11. Selon ton avis, est-ce que la société s’implique dans des cas de violence psychologique ou c’est nécessaire qu’il y ait une agression physique ?

Non, pas du tout. Malheureusement, tu dois porter un bleu dans ta visage pour qu’ils te prennent au sérieux.

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