dimanche 6 mars 2016

Le transsexualisme

Cette semaine, le thème qu’on va traiter est le transsexualisme, aussi connu comme « transsexualité » Ce sujet ci a été un sujet tabou depuis qu’il est apparu. Même si de nos jours ce sujet commence à se normaliser, la société a encore des préjudices et une attitude parfois rétrograde par rapport aux gens transsexuelles.



Le transsexualisme est défini par le dictionnaire Larousse comme «une trouble de l'identité sexuelle dans lequel le sujet a le sentiment que son corps n'est pas en concordance avec son sexe «psychologique» mais appartient au sexe opposé».
Cela nous étonne vraiment qu’une institution si connue comme elle commence cette définition par le mot «trouble» qui identifie le transsexualisme comme quelque chose qui ne va pas chez quelques-uns, quelque chose de mauvaise. Et nous, évidemment , sommes totalement contre cette perception.



Pour s’accepter soi-même, les gens transsexuelles ont parfois besoin de s’habiller comme correspond au sexe auquel elles sentent appartenir, et quelques uns d’entre eux ont aussi besoin d’une chirurgie pour changer ses organes génitaux. Ce qui est un peu plus compliqué est changer de sexe au registre civil, mais cela dépend du pays.

Par rapport aux lois, en Espagne, si tu as dix-huit ans et tu as la nationalité espagnole, tu peux changer ton sexe et ton prénom,  tu dois le demander à votre district municipal où tu es enregistré. Dans cette demande, tu devrais ajouter une justification de ta "dysphorie sexuelle" et tu devrais avoir été traité pendant, au moins, deux ans pour que ton corps accueille correctement les caractéristiques physiques que tu veux obtenir. Une fois fait tout ça, tu pourras obtenir ta nouvelle carte d’identité avec toutes tes données personnelles changées.

En France, ce processus là n’est pas si facile. Jusqu’en 1979, l’opération de réassignation sexuelle était interdite.
De nos jours, une fois le changement de prénom est accepté, il est alors transcrit  sur l’acte de naissance par la mairie du lieu de naissance. Cependant, le genre mentionné sur cet acte de naissance reste inchangé…
Cet processus  permet,  par exemple, d’obtenir une carte d’identité du type « Marie Vernisse – sexe = M). Malheureusement, aucune loi ne permet de changer la mention du "sexe" dans les actes d'état civil. 
Pour pouvoir faire le changement de prénom, il est nécessaire justifier qu’on est malade du transsexualisme, qu’on a effectué une chirurgie de réassignation sexuelle et qu’on es véritablement intégré socialement dans le sexe de destination par moyen, par exemple, des cartes ou des courriers.

Dans la pratique, toutes ces procédures sont compliquées, longues et coûteuses ; donc il n'y a pas égalité des citoyens français face à l'administration. 
Tous ces problèmes qu’on trouve persistent dans l’actualité même si l’histoire du transsexualisme est très longue.
En France, cette classification remonte au XIXe siècle. Au début, ajoutant à la réprobation religieuse, juridique et morale, la médecine avait alors décidé de faire de la transidentité une pathologie qui a besoin d’une médication pour se régler.
Au niveau de l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.), c’est en 1996 que le transsexualisme fait son entrée dans la classification statistique internationale des maladies et problèmes de santé, spécifiquement comme un « trouble de l’identité sexuelle ».

Pour conclure, même si la société accepte de plus en plus cette diversité sexuelle, il y a encore une très longe chemin à faire pour que tout le monde puisse être accepté par soi même et aie les mêmes droit.

Selon notre opinion, ce sujet devrait être travaillé dans les écoles pour que les gens appendent depuis petits que tous sommes égaux en même temps que différents et uniques. En plus, en France nous devrons lutter pour que le changement de sexe soit beaucoup plus facile puisque se sentir bien avec son corps devrait être un droit universel.


Pour savoir plus sur le transsexualisme nous avons contacté avec Lambda, un ensemble LGTB pour lui faire un interview à une personne transsexuelle, Carlos. Tu peux la voir ici.

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